Fonds Pierre Allier

  • Description physique :

    Importance matérielle : 0,12 m.l.

  • Identifiant :

    19 J 1 - 15

  • Organisme : Archives municipales de Quimper
  • Biographie ou Histoire :

    Pierre Allier naît à Saumur en 1887 où enseignait son père, professeur de lettres. Il  suit ses études au lycée de Quimper et  y obtient son baccalauréat en 1903 et 1904. Pendant ses années de lycée, il crée avec d’autres condisciples une société secrète, « La République Glaciéroise » où l’on traite de théâtre, de musique. L’on y prépare aussi de mauvaises plaisanteries de potaches. Autre activité de cette société secrète, les responsables établissent des fiches de police sur les travers de nombre de leurs contemporains et condisciples  (en particulier et de préférence sur les jeunes filles).

    Après une année de médecine à la faculté d’Angers, il doit interrompre ses études pour des raisons de santé.  Pierre allier effectue durant une année un long séjour au sanatorium de Davos. Il débute en 1907 des études de droits à Rennes. Il achève sa licence en 1909. En 1910 il part à Paris où il travaille au journal « Les Hommes du jour ». Toujours en 1907, il devient le lauréat du concours de l’Union régionaliste bretonne, U.R.B., pour sa « vie de Saint Guénolé, abbé de Landévennec ». En 1911, il se voit décerné le premier prix de poésie régionaliste des « Annales » avec « Françoise Gloaguen ».

    Dès 1910, il fréquente le poète Max Jacob qui l’initie à la nouvelle poésie tandis quye Pierre Allier lui fait découvrir nombre de petites histoires de la société quimpéroise. La guerre de 14 les éloigne l’un de l’autre. Il rentre du conflit grièvement blessé et réformé. Pendant six ans, ce juriste va exercer la charge de juge de paix en Algérie. Il renonce finalement à la magistrature et revient s’établir à Quimper où il se marie en 1927. Il projette de publier un ambitieux roman « Olivier, ou le siège de Quimper. Le livre ne trouvera pas d’éditeur. Il publie plusieurs monographies et guides touristiques dont « la cathédrale de Quimper » et « La descente de l’Odet ». L’année 1930 voit la publication de  son livre « A travers Quimper ». L’ouvrage sera réédité et augmenté en 1950 sous le titre « Les rues de Quimper ». Après la seconde guerre mondiale, il oeuvre à faire connaître Max Jacob, décédé au camp de Drancy et multiplie les conférences radiophoniques. Pierre Allier décède à Quimper en 1959 relativement oublié.

  • Modalités d’entrée :

    Acquisition faite en mai 2007 auprès d’un libraire de Brest d’un ensemble de document d’archives ayant appartenu à M. Pierre Allier ou le concernant.

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