1 - Ecrivain du siècle
2 - Mémoires de "paperasses"
3 - Regards croisés
- Le succès des "Mémoires d'un paysan Bas-Breton" au tournant des années 2000 a permis de "populariser" le nom de Jean-Marie Déguignet (1834-1905) . Il est vrai qu'on ne dispose guère de témoignages équivalents sur le vécu d'un "paysan de neuvième classe", comme il se définissait lui-même, également soldat des armées du Second Empire, y compris en Algérie et au Mexique. L'itinéraire et les convictions de Déguignet font de lui un Breton atypique de son époque au sein des couches populaires : il n'a jamais cessé de pourfendre les conservateurs, le clergé, les autorités.
Jean-Marie Déguignet ne connaissait que le breton à sa naissance. Il a la particularité, au milieu du XIXe siècle, d'avoir appris seul à lire et à écrire le français, en parfait autodidacte, mais aussi l'italien et l'espagnol. Il est stupéfait de découvrir que tout le monde ne parle pas le français de la même manière.
Dans l'intégrale de ses mémoires, publiée sous le titre "Histoire de ma vie", il décrit comment il a été confronté à la variation et à la pluralité linguistique. Cet ouvrage de 900 pages comporte aussi quantité d'informations sur la langue bretonne, par exemple sur la manière dont se déroulaient les mariages. Il fournit spontanément des indications sur les usages de langues en Basse-Bretagne à son époque. Déguignet a des opinions tranchées concernant le breton puisqu'il la considère comme une vieille langue qui se meurt.
Ces représentations étonnent aujourd'hui. Mais il convient de les confronter à celles de ses contemporains, ainsi qu'aux acquis de la recherche qui s'est développée depuis une trentaine d'années sur la pratique sociale du breton.
- Ecrivain
SOMMAIRE 1- La littérature bretonnante depuis 1945 - De l'après-guerre à la veille de l'an 2000 - L'ombre portée de GWALARN - Le genre favori : Bretagne et poésie - Toute une littérature de la mémoire - Fiction : le genre court - Prose d'idées : tout dire en Breton ? - Renaissance du théâtre - Quelle "nouvelle frontière" ?
Anatole Le Braz (de son véritable nom Anatole Le Bras) est un écrivain français de langue bretonne, né le 2 avril 1859 à Duault (Côtes-d'Armor) et mort le 20 mars 1926 à Menton.
- Né le 22 juin 1930 à Landivisiau et mort le 11 décembre 1981 à Quimperlé, poète, écrivain et journaliste breton.
- Institutrice, née à Brest en 1897. Après sa formation à l'École normale de Quimper, elle a occupé différents postes dans le Finistère, notamment à l'école Saint-Adrien, à Plougastel et, surtout, à La Trinité-Plouzané où elle a exercé de 1935 à 1945. Durant cette période, elle a tissé des liens d'amitié avec les habitants de ce quartier, liens qui ont perduré jusqu'à sa mort, en 1984.
Parallèlement à sa carrière d'enseignante, Anne Selle a donc mené une carrière littéraire, comme poétesse et romancière. Son ouvrage, "Brume sur le Grand pont", paru en 1958, a rencontré un grand succès. Ce livre raconte la vie brestoise d'Anne Selle elle-même, de 1900 à 1955, avec un épisode où l'on peut reconnaître La Trinité-Plouzané. D'autres livres avaient obtenu du succès, notamment "L'Année enchantée" et "Thumette, bigoudène". Retirée dans une maison de retraite, à Quimper, Anne Selle est décédée en 1984.
