FRERON Elie , DTH/170

DTH/170  

- Critique littéraire né à Quimper (1718 - 1776)

Voir aussi l'article du "Grenier de la Mémoire" en cliquant sur le lien suivant :

Un Quimpérois célèbre et méconnu, Elie Fréron

HEMON Louis , DTH/201

DTH/201  

- Louis Hémon (né à Brest, le 12 octobre 1880 - mort à Chapleau dans l'Ontario, le 8 juillet 1913) est un écrivain français. Il doit sa célébrité à son principal roman Maria Chapdelaine écrit en 1912-1913 au Québec et publié après sa mort accidentelle à 32 ans, d'abord en feuilleton au début de 1914 à Paris, puis en volume au Québec en 1916 avant la version définitive qui parut aux éditions Grasset en 1921.

DEGUIGNET Jean Marie , DTH/900

DTH/900  

- Le succès des "Mémoires d'un paysan Bas-Breton" au tournant des années 2000 a permis de "populariser" le nom de Jean-Marie Déguignet (1834-1905) . Il est vrai qu'on ne dispose guère de témoignages équivalents sur le vécu d'un "paysan de neuvième classe", comme il se définissait lui-même, également soldat des armées du Second Empire, y compris en Algérie et au Mexique. L'itinéraire et les convictions de Déguignet font de lui un Breton atypique de son époque au sein des couches populaires : il n'a jamais cessé de pourfendre les conservateurs, le clergé, les autorités.

Jean-Marie Déguignet ne connaissait que le breton à sa naissance. Il a la particularité, au milieu du XIXe siècle, d'avoir appris seul à lire et à écrire le français, en parfait autodidacte, mais aussi l'italien et l'espagnol. Il est stupéfait de découvrir que tout le monde ne parle pas le français de la même manière.

Dans l'intégrale de ses mémoires, publiée sous le titre "Histoire de ma vie", il décrit comment il a été confronté à la variation et à la pluralité linguistique. Cet ouvrage de 900 pages comporte aussi quantité d'informations sur la langue bretonne, par exemple sur la manière dont se déroulaient les mariages. Il fournit spontanément des indications sur les usages de langues en Basse-Bretagne à son époque. Déguignet a des opinions tranchées concernant le breton puisqu'il la considère comme une vieille langue qui se meurt.

Ces représentations étonnent aujourd'hui. Mais il convient de les confronter à celles de ses contemporains, ainsi qu'aux acquis de la recherche qui s'est développée depuis une trentaine d'années sur la pratique sociale du breton.