Sous le parking du Cinéville...

 

 

... les foins des orphelines de la Providence

 

 

Les promeneurs du marché de la Providence, comme les habitués du cinéma, auront quelque mal à reconnaitre sur cette photographie antérieure à 1914 le lieu de leurs déambulations. C’est l’époque des foins. De jeunes orphelines soutiennent dans leurs travaux agricoles les bras des religieuses de l’Adoration Perpétuelle qui dirigent l’établissement de la Providence. Au-delà, on peut distinguer la cheminée de l’ancienne usine de confiture Villard. L’orphelinat quimpérois est fondé par le Père François Langrez, ami de Jean-Marie de Lamenais, pour protéger et recevoir les jeunes filles orphelines. Les biens de la communauté comprennent des bâtiments agricoles, des étables, un verger et des terres bordées par le Steïr qui permettent à la communauté de subvenir, au moins en partie, à ses besoins alimentaires quotidiens. Jusqu’au milieu des années 70, l’établissement demeure un lieu d’accueil pour l’enfance malheureuse ou délaissée.


Coll. Arch. Mun. Quimper, 9 FI : fonds de la Providence